78% des textiles se retrouvent dans les décharges chaque année ! Les nouvelles tendances de mode se succèdent à grande vitesse et les marques se retrouvent constamment avec une production excédentaire. Il est temps de repenser toute l’industrie du prêt-à-porter et de faire cesser ce cercle vicieux en adoptant la slow fashion.
Différence entre fast fashion & slow fashion.
Le terme fast fashion est apparu dans les années 1990 pour décrire la fabrication rapide des tendances de la mode contemporaine à un prix abordable. Les modèles passent rapidement du podium au magasin, puis au consommateur, avant d’être jetés à l’arrivée d’une nouvelle tendance. Ces pièces ne sont pas faites pour durer, mais ironiquement, en raison de leur forte teneur en matières synthétiques, elles ne se décomposent pas dans les décharges.
Si les tendances de la mode actuelle doivent être conçues et fabriquées rapidement et à peu de frais pour permettre au grand public d’acheter les styles vestimentaires actuels à moindre prix, la fast fashion a un coût énorme pour l’humanité et la planète.
Le mouvement de la slow fashion ou de la mode consciente est apparu en opposition à la fast fashion. Accusant la fast fashion de polluer et d’endommager l’environnement, tant dans la production des vêtements que dans la philosophie consumériste, la slow fashion propose des alternatives plus écologiques, des tissus naturels fabriqués à partir de matériaux durables ou recyclés. On parle aujourd’hui d’éco fashion ou de mode à impact positif.
La clé d’un mode de vie durable
Il a été démontré que l’exposition aux vêtements en coton conventionnel augmente le risque de problèmes de peau et d’exposition à des substances cancérigènes. Ce n’est qu’un exemple des problématiques liées à la mode intensive produite à bas-coût.
Heureusement, il existe des entreprises qui travaillent dur pour vous proposer des vêtements mignons et confortables, qui ne compromettent pas votre santé et sont meilleurs pour l’environnement.
Prenons l’exemple de la société toulousaine Green Mamma, elle excelle dans la conception de collants de maternité éthiques, recyclés & Made in France. Lorsque vous achetez du neuf, n’achetez que ce que vous aimez, car ces pièces de qualité sont créées pour durer et vous pouvez vous attendre à profiter de ces vêtements pendant de nombreuses années !
Comme nous sommes tous interconnectés, chaque décision de consommation a une grande portée, en mode effet papillon.
Un mouvement en pleine progression.
La mode durable gagne en popularité, mais le problème de l’industrie du prêt à porter est son besoin constant d’être à la page, ce qui entraine les consommateurs à effectuer continuellement des achats pour rester « tendance ». De plus, la mode éthique est souvent associée à des prix plus élevées, à des designs plus simples et à des couleurs plus minimalistes que ce que certains acheteurs pourraient souhaiter. Et si certaines marques ont su adapter leurs modèles d’affaires, d’autres ont dû faire face à la discordance entre la notion de mode durable et l’industrie axée sur le consommateur.
En effet, les clients contribuent largement aux déchets créés par l’industrie de la mode. En continuant à acheter de grandes quantités de vêtements, les consommateurs deviennent aussi nuisibles à l’environnement que l’aspect production et distribution de l’industrie de la mode. Ainsi, pour chaque kilo de tissu produit, 22kg de gaz à effet de serre sont émis en moyenne. En achetant trop de vêtements, les consommateurs poussent l’industrie de la mode à avoir une empreinte carbone encore plus importante, alors qu’elle représente déjà 12 % des émissions de carbone dans le monde.
En outre, les économistes du climat prévoient que si ce niveau de consommation se maintient, l’industrie de la mode sera responsable de 26 % des émissions de carbone d’ici à 2050.